Abritons nous !

L’histoire débute sur une île, en France, pas très loin de la Bretagne peut être, où il fait bon vivre. Un endroit où les parents travaillent aux champs, dans les ateliers, les commerces ou sur le continent, et où les enfants jouent sur la plage après l’école.

Imaginons un phare, un grand phare, un vieux phare à côté de la jeté de l’île. En haut de ce phare il y a Michel le gardien, un vieux matelot au grand coeur qui pourtant fait peur aux enfants de l’île. 

Ce jour là les enfants jouent sur le bord de l’eau, quand tout à coup, ils voient arriver au loin une sorte de grande ombre, qu’ils appellerons plus tard la Grosse Vague. Une énorme vague qui va engloutir l’île. Heureusement les enfants ont le temps de courir se réfugier tout en haut du phare de Michel, dans le grenier. Les voilà saints et saufs, enfermés dans ce grenier de phare qui se détache du corps du bâtiment et part flotter à la dérive. Les jours passent dans cet espace réduit.

Il faut s’organiser pour vivre ensemble. Comment manger ? Comment dormir ? Quelles sont les règles ?

Les mois et les années passent, les enfants grandissent sans figure d’autorité et avec pour seules règles celles qu’ils ont inventé, celles qui s’imposent à eux. Heureusement le grenier du phare regorge de vieux objets, et de matériel marin. C’est un vrai bric-à-brac. Mais à quoi peuvent-ils bien servir ces vieux trucs ?

Chaque Abrité (c’est ainsi que les personnages se nomment) à sa propre idée. Les objets sont détournés, recyclés, rafistolés, ils sont source d’invention et de débrouille, un moyen de survie.